vendredi 28 novembre 2008

Un labo d'informatique...

ou un café internet? On pourrait se poser cette question en entrant dans le local d'informatique de mon école. Évidemment, c'est gratuit, à condition que l'élève soit en mesure de présenter une pièce d'identité, comme sa carte étudiante par exemple. Les ordinateurs à notre disposition, des HP pas trop récents (certains ont sept ans, d'autres un peu plus récents mais je ne saurais donner de chiffre précis) avec le système d'exploitation Windows 2000 et Office 2003. Bon, ce n'est pas si mal pour le nombre d'ordinateurs qu'on a (un peu plus de trente par pavillon, parfois cinquante, pour quatre pavillons équipés). On a accès à tout ce beau matériel, en plus d'une connexion à internet assez rapide, gratuitement, mais évidemment, il y a des règles à respecter. Sinon, ce serait le brouhaha total, non? Même avec, c'est le brouhaha total.

En secondaire un et deux, deux locaux s'offrent à nous: un premier équipé comme je l'ai dit plus haut, un autre équipé avec une vingtaine de Windows 98. Les règles sont complètes et détaillées et tous sont invités à en prendre connaissance avant d'entrer dans le local. La surveillance est rude: deux ou trois personnes patrouillent le local et s'assurent qu'aucune règle n'est enfreinte.

Cette année, nouveau pavillon, nouveau local. La surveillance reste la même: 2 élèves patrouillent le local en quête de vilains élèves (on en aura bientôt plus besoin, même! On a de magnifiques caméras pour nous aider!) délinquants. La règle d'or: les ordinateurs doivent être utilisés à des fins PÉDAGOGIQUES.

Et pourtant, on retrouve encore des élèves sur des sites de jeux, de vidéos, de messagerie instantanée, etc. Les surveillants n'en ont rien à battre pour la plupart et quand ils viennent au local, non pas en tant que surveillants mais en tant que simple élèves, ils font comme les autres.

Il y en a qui sont plus assidus dans leur surveillance, qui sont conscients de l'importance des règles du local et qui tentent de les faire respecter. Toutefois, les élèves ont trouvé mille façons d'éviter de se faire prendre. La plus simple? Ouvrir un fichier Word, taper quelques mots, puis le garder en tant que fenêtre réduite pendant qu'ils vont sur n'importe quel site à usage non-pédagogique. Quand le surveillant arrive, il suffit de changer de fenêtre et faire mine de continuer le texte maigrement entamé. Une autre technique consiste en fermer l'écran quand le surveillant passe et faire mine d'appuyer sur le bouton "Power" comme pour allumer l'ordinateur. Et certains sont encore plus fourbes. "Mais c'est pour un travail", diront-ils, alors qu'ils sont en train de regarder des vidéos sur Youtube.

Rares sont ceux qui utilisent le local judicieusement. En dehors des quelques cours où on va parfois au local pour un travail, il est ouvert tous les midis pour environ quarante minutes. En fait, les seuls midis où les élèves les utilisent à des fins pédagogiques, c'est quand il y a un travail à remettre pour la troisième période, en après-midi.

2 commentaires:

L a dit…

Ecoute bien. C'est pas facile surveiller le local. Parfois on vous refuse d'ecouter et certaines fois on ne vous comprend pas. Mais j'ai des bon yeux qui on deja banni quelques eleves delinquants. Pour ce que tu dis a propos des surveillent qui ne donnent pas l'exemple, on pourai eviter ce probleme en fesent des choix plus selectif des surveillents mais cela n'est pas possible car il y a un nb insufisant de volontaire pour etre surveillant.

MikeLD a dit…

J'ai été moi-même surveillant et je suis conscient que ce n'est pas tâche facile de repérer les élèves fautifs, mais alors, pourquoi avons-nous des surveillants étudiants? Selon-moi, c'est surtout une histoire de service communautaire.