Pas noir, mais métis. Plusieurs personnes semblent le considérer à tort comme noir, ce qui est faux. Son père était Kenyan et sa mère, une Américaine blanche, ce qui fait de lui non pas un noir, ni un blanc, mais bien un métis. Qu'est-ce que cela change? Pas grand chose: Obama reste un président de couleur. Mais d'un autre point de vue, c'est peut-être une encore meilleure chose qu'il soit tel qu'il est, et je vais tenter de vous l'expliquer dans les phrases qui suivront.
Pour commencer, Barack Obama représente l'américain moyen: père de deux enfants, issu d'un famille peu fortunée et sans histoire, avec un travail ordinaire(note: cette description n'est peut-être pas exacte). Et c'est cet américain moyen qui, grâce à ses efforts, a réussi à se hisser en haut du podium. Pour les américains, c'est un encouragement: eux aussi, citoyens moyens, peuvent faire la différence s'ils mettent de l'avant leurs convictions et travaillent dur. Pour les afro-américains, c'est encore plus poussé: Obama représente un vent de changement pour eux, une bourrasque d'air frais.
En second lieu, Obama est contre la guerre. L'oncle Sam ayant les mains tachées de sang à cause de son passé (et son présent) de guerrier, les américains sont reconnus mondialement comme étant des agressifs qui se mêlent de tous les conflits. Cela a été accentué avec la venue de Bush, qui a eu à venger les attentats du onze septembre dès le début de son règne. Il aurait pu le faire sans violence, mais non. Obama, lui, propose un retrait des troupes d'Irak sur 16 mois (cela risque de laisser l'Irak dans le chaos, mais comme on dit, quand on enlève le couteau d'une plaie, ça saigne un temps puis ça cicatrise), en plus d'arrangements avec l'Iran pour diminuer leur développement dans le nucléaire. Pour les américains, c'est un peu une chance de se racheter en adoptant la paix plutôt que la guerre. Encore une fois, du changement!
Finalement, pour revenir sur les origines du jusqu'à maintenant président des États-Unis, je crois que, d'une certaine façon, son métissage pourrait être reconnu comme un symbole d'unité: l'union des blancs et des noirs au sein de l'Amérique!
S'il est élu, bien entendu. Pour l'instant, c'est surtout de gros espoirs pour la population, mais qui pourraient bien être déçus par les grands électeurs. Pour ne pas faire un topo sur la question, les américains choisissent les représentants de partis, puis votent pour un parti ou l'autre et finalement, les grands électeurs votent. Curieusement, le vote de la population n'a pour effet que d'encourager les grands électeurs à voter pour tel ou tel parti. Ils peuvent, selon leur gré, changer d'idée en cours de route et ainsi annuler le droit à la démocratie de dizaines ou centaines de milliers de gens.
Bref, on verra bien le 15 décembre, jour où Obama sera (ou pas) officiellement président!
vendredi 7 novembre 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Hehehe... J'ai répété cela au moins une dizaine de fois cette semaine! :P
Mais ce n'est pas parce que Obama " N'est qu'un Métis" que ce n'est pas un grand pas pour les États-Unis! Changer de Bush pour lui, c'est quelque chose!
Enregistrer un commentaire