vendredi 31 octobre 2008

Les romans d'aventure...

Ces livres qu'ont pourrait, dans certains cas, qualifier de "dictionnaire néologiques indépendants", ou de "recueils de descriptions paysagères", ne portent pas toujours bien le qualificatif "d'aventure". En effet, bien souvent, l'aventure est quasiment une quête secondaire, un encombrement. On passe plus de temps à découvrir la frange courbée du chapeau d'un nain moqueur qu'on a vu sur le bord d'un chemin et qui nous a sourit bizarrement, à mémoriser des données géographiques inventés (Huty-Pakala Zoumdan, capitle du Dartekoll du Nord, ça vous dit quelque chose?), à lire les plaintes du héros qui s'est enfoncé une épine de cactus dans le pied, qu'à être au coeur de l'action (ouf, phrase longue, d'autant plus qu'elle est sûrement grammaticalement illégale).

Heureusement, tous les livres d'action ne sont pas de cette trempe, de ce métal faiblard aux allures de cuivre qu'on fait passer pour du fer ou de l'acier, non. De nos jours, il y a bien des bons livres d'aventures, il faut simplement savoir les sélectionner.

D'abord, éviter de choisir des livres avec des mots loufoques autant que douloureux à prononcer dans leur titre. "Damonis et les neufs gemmes de Qwyufftel", non merci! Un titre de ce genre signifie souvent un texte dont la moitié des mots viennent de l'imaginaire d'un écrivain qui aurait voulu réécrire la charte de la langue française et déposer tout plein de nouvelles morphologies lexicales.

Ensuite, observez le résumé du livre, à son endos. Si vous parvenez à vous perdre avant d'atteindre la fin du résumé, il est déjà temps de décrocher: ce sera comme cela tout au long de l'"aventure", alors autant vous défiler tout de suite que de vous embarquer dans une histoire sans queue, tête ni corps, dans laquelle un GPS est de mise pour s'orienter.

Finalement, observez la couverture, ainsi que l'auteur et la maison d'édition. Généralement, un bon auteur et une bonne maison d'édition signifient un bon livre, et une page couverture attirante, voire même accrocheuse, porte à croire qu'on a fait attention aux détails et à l'imagerie. Il ne faut pas juger un livre à sa couverture, ni à son auteur ou la maison d'édition qui a accepté de le publier, mais bon. Très souvent, ça donne un bon opinion, avec le résumé, de ce que vous vous apprêtez à lire.

Je vous l'accorde, parfois, les noms farfelus peuvent aider à nous transporter dans le monde du livre, les descriptions à nous détendre entre les scènes d'action, mais il ne faut pas en abuser!

C'était donc mon opinion sur les romans d'aventure. Sans "s". Avec "s", ça, c'est une autre histoire... ;)

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